LEGENDE
8’ 02”, couleur, son stéréo
Musique : Sébastien Castan
Image : Google Earth
Voix de synthèse
Synopsis
Entièrement réalisé avec les images de synthèse du logiciel Google Earth, Légende est un voyage à la fois poétique, conceptuel et absurde dans une réalité diminuée.
La musique accompagne des dialogues entre des voix de synthèses qui s’interrogent sur le sublime, la cartographie, les arts numériques ou encore la place du spectateur.
Entirely created with the assistance of computer-generated images from the Google Earth software, LEGEND is a poetic, conceptual and absurd journey through a diminished reality. Music supports dialogues between synthetic voices which question the sublime, the art of map-making, digital arts or the function of the spectator.
FESTIVALS / DIFFUSIONS
2019 – Programmation vidéo, Oodaaq, La Grande Passerelle, Saint-Malo.
2017 – VisualcontainerTV, Best of the OODAAQ FESTIVAL
2017 – Festival Oodaaq, Images Nomades et Poétiques, Rennes, Nantes, Saint-Malo
2016 – Carte Blanche à Traverse Video, Rencontres Lycéennes de Vidéo, Bagnères de Bigorre
2016 – Festival Traverse Vidéo, 19° Edition, Toulouse
2016 – Videoformes, Jeunes Publics, Clermont-Ferrand
2015 – Festival tous courts, 33°Edition, Compétition expérimentale, Aix en Provence
2015 – Festival européen du court métrage de Nice, Un festival c’est trop court, 15° Edition, Compétition expérience, Nice
2015 – Soirée Projection vidéos de Annick Dragoni, Asile 404, Marseille

Notes
Dans le logiciel, les vues 3D sont obtenues à l’aide d’algorithmes mêlant les prises de vue de Google Street View et des vues satellites. Cependant, l’image apparaît déformée, altérée, trouée. Cette étrangeté semble aller à l’encontre des projets de la multinationale. Street View prétend à l’exhaustivité (scanner et archiver le monde dans la plus grande base de données photographique de tous les temps), des dispositifs de vision comme les Google Glass entendent créer une réalité dite « augmentée » – idéologies d’un monde connecté, transparent, interactif.
Partant de ce constat, j’ai détourné ces images, d’abord en enlevant toutes les informations connexes (nom de rues, coordonnées géographiques, informations sur les magasins), ensuite en imaginant un parcours : d’une zone commerciale sinistrée, en passant par un paysage dans lequel les arbres semblent s’être transformés en sculptures contemporaines pour finir sur une plaine abstraite plongée

