L’exposition d’entrée en résidence à la galerie Paradise se divise en deux parties successives et complémentaires et met en présence plusieurs pièces réalisées entre 2013 et 2017 .

 

Le Voyageur du commerce génétique | 2017 (Installation)

Impressions jet d’encre sur papier

60 x 252 cm, dimensions variables

 

Problème d’optimisation combinatoire à partir d’une liste de villes.

 

 

 

Perturbations (pièce sonore) | 2017

Bande sonore diffusée dans l’espace d’exposition

Lecture aléatoire, 4’05”, stéréo

Des bruits de respiration, des fragments de voix, des séquences de mots sont extraits d’enregistrements du journal météo. Découpées, isolées, répétées, associées ces bribes – métaphore d’une prédiction sur le court terme – mettent en relation plusieurs couches sonores et créent un climat anxiogène.

 

 

 

L'enquête | 2017 (Sondage)

Impressions A4 recto-verso

Deux présentoirs en plexiglas

 

 

Légende | 2015

Film, 8’ 02”, couleur, son stéréo

 

En savoir plus

 

 

Adaptation (autofilmage) | 2014

Vidéo 38′ en boucle diffusée sur moniteur ou tablette accrochée au mur

 

En 2001, Boris Achour conçoit Générique, un dispositif de tournage dans lequel le spectateur est invité à glisser dans son oreille un petit écouteur et à répéter le texte d’une bande son au fur et à mesure qu’il l’entend. Les scènes filmées sont ensuite montées pour former un monologue successivement et indifféremment porté par différentes voix.

En 2014, suite à une opération de l’oreille ayant entrainé une surdité partielle, je réinterprète le texte à partir du montage initial.

 

 

 

Nonville | 2017

15’ en boucle, couleur, son stéréo

 

Une route départementale au milieu de nulle part.

 

 

Les sables de Deir ez-Zor | 2015

1′, couleur, muet

 

Devant les images satellites du désert de Syrie près de Deir ez-Zor, je m’interroge. A la surface de l’écran, un paysage aux tons pastel. Puis des traces, des puits de pétroles illégaux où l’or noir est distillé à même le sol.

 

 

Sur place | 2013

03’18”, couleur, son stéréo

 

La tour CMA CGM est érigée sur le port autonome de Marseille. Sur place, le territoire jouxtant la tour, un paysage déserté, contraste avec les vidéos promotionnelles et les discours officiels.
Le film s’attache ainsi à explorer une série d’interstices entre les récits et les images, entre un discours dominant et des images « minoritaires », entre verticalité et horizontalité.
Plus largement, il s’agit de montrer une autre réalité, plus sombre, intrinsèquement liée aux projets de développement économique de la ville.

 

 

L’exposition s’inscrit dans le cadre de VideoProject, Parcours Art Vidéo (Angers, Nantes, Rennes et Saint-Malo).