Le bruit que fait entendre l’Hélix s’entend le plus souvent la nuit. Quelque part entre les cathédrales du silence et la Cité radieuse du Corbusier les morts et les étoiles subsistent.
Les intervalles analogues regroupe trois vidéos réalisées en 2022. Elles peuvent être présentées en exposition dans un environnement scénographié ou comme un film composé de trois chapitres.
Les fleurs sont fanées, ou bien artificielles, ou en image de synthèse. Les architectures sont spectrales, fantomatiques. Elles accueillent les morts. Les voix sont lointaines (c’est peut être l’heure du bilan), elles se posent des questions profondément humaines. Par son chant, l’escargot hante les lieux.
Mêlant un large éventail de techniques filmiques (prise de vue réelle, image de synthèse, banque d’images vidéo) Les intervalles analogues établi un jeu de résonances entre notre rapport aux mort et aux étoiles, les fantômes de l’Histoire et les utopies architecturales.
Chapitre I. Le chant des mollusques
Vidéo
Bande sonore
12’15’’
Un texte écrit au début du XX ° siècle tente de percer le mystère du chant de l’escargot.
Chapitre II. Chercher son nom
Vidéo
Bande sonore
12’15’’
Une déambulation dans un cimetière-immeuble : une nécropole comme envers d’une métropole.
Chapitre III. Spectres
Vidéo
Bande sonore
12’15’’
Une divagation dans un décor en images de synthèses : des fleurs, un escargot géant, La cité radieuse comme une coquille vide.